Le marché de la location meublée non professionnelle (LMNP) est en plein essor et de plus en plus d'investisseurs se tournent vers ce type d'investissement pour générer des revenus complémentaires ou se constituer un patrimoine immobilier. Si les grandes villes demeurent des cibles privilégiées pour cette activité commerciale, les petites communes sont pourtant potentiellement rentables et méritent d’être examinées à la loupe.
Une demande locative diversifiée et bien présente
Contrairement aux idées reçues, la demande locative dans les petites villes est bel et bien au rendez-vous. En effet, elles attirent une population hétérogène, composée d'étudiants, de jeunes actifs, de familles, de retraités et de touristes. Cela garantit une demande locative diversifiée et stable tout au long de l'année. C’est en particulier la qualité de vie, l’environnement calme et la proximité de la nature qui font les ingrédients de ce charme des petites villes qui séduisent de plus en plus.
L’exode dans les petites communes après la pandémie 2020
Une certaine tendance à la migration hors des grandes villes a été observée suite à la pandémie de 2020. Les chiffres de l'Insee confirment une légère augmentation des déménagements vers les zones faiblement peuplées. Attention toutefois, car cette tendance n'est pas homogène : si certaines petites communes ont effectivement connu un afflux de nouveaux résidents, d'autres n'ont pas enregistré de changement significatif.
Les motivations de cet exode sont multiples, avec des aspirations à un cadre de vie moins dense et moins stressant que celui des grandes agglomérations. Toujours est-il que des incertitudes limitent encore l'installation durable. Par exemple, l’accès à l’emploi, bien que le télétravail se généralise.
Des prix d’acquisition plus attractifs et un marché moins saturé
Bien que les prix immobiliers dans les petites villes françaises deviennent un sujet d'actualité qui suscite un intérêt croissant auprès des investisseurs, ceux-ci demeurent encore largement en-deçà de ceux pratiqués dans les zones tendues.
En moyenne nationale, les prix immobiliers dans les petites villes ont augmenté d'environ 5% par an entre 2020 et 2021. Cette hausse est plus modérée que dans les grandes métropoles, où les prix ont bondi de plus de 10% sur la même période. Cependant, il est important de noter que cette tendance est plutôt disparate sur l’ensemble du territoire. On observe de fortes disparités d'une région à l'autre et d'une commune à l'autre.
Par ailleurs, le marché locatif est moins saturé dans ces petites contrées, du fait de la demande locative moins pressante par rapport aux grandes villes. Cela s’explique aussi par une concurrence encore assez faible entre investisseurs, ce qui permet une négociation des prix plus favorable. Cependant, important de noter que le marché immobilier des petites villes n'est pas exempt de risques. Il est essentiel de bien se renseigner sur ses spécificités avant d’investir.
Un cadre de vie plus agréable
Les petites villes se démarquent par un cadre de vie plus convivial ; l'atmosphère y est empreinte d'une tranquillité accueillante, où le rythme de vie ralentit, offrant une opportunité unique de capturer à la fois le charme historique et le potentiel économique en émergence. Ces joyaux, souvent préservés par leur taille modeste et leur ambiance accueillante, attirent de plus en plus d'investisseurs cherchant à diversifier leurs portefeuilles tout en participant au développement local.
De plus, l'investissement dans les commerces de proximité et les initiatives communautaires renforce non seulement l'attrait résidentiel, mais aussi crée un environnement favorable à la croissance économique à long terme. En somme, investir dans les petites villes permet non seulement de réaliser un potentiel de retour sur investissement attractif, mais aussi de contribuer positivement au tissu social et économique de ces communautés dynamiques.
